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L’inénarrable poète et chanteur Urbain Desbois nous propose d’entrer dans l’intimité d’une conversation téléphonique où poètes et poétesses de sa connaissance livrent une partie de leur univers.

Cette envie d’appeler des poètes, des poétesses, de prendre des nouvelles, de poser des questions sur leur travail, de mettre de la musique sur leurs poèmes, est née pendant le Grand Confinement alors qu’Urbain rongeait son frein dans son salon. La réponse a été unanimement chaleureuse à l’autre bout du fil chaque fois.

ÉPISODE 1
Conversation téléphonique d’Urbain Desbois avec Marie-Hélène Montpetit

Urbain Desbois appelle Marie-Hélène Montpetit. Ça fait un bail qu’ils ne se sont pas parlé. Ils se connaissent bien, Urbain a toujours été fan de Marie-Hélène sur scène, en lecture publique ou en chanson, mais là, il vient de relire ses recueils et son univers l’a flabergasté. Il est curieux de parler avec elle de poésie…

La poètesse Marie-Hélène Montpetit
Née à Montréal en 1962. Elle a publié trois recueils de poésie aux éditions Triptyque, 40 singes-rubis, Dans le tabou des arbres, Le coeur sauvage de mon nom.

On peut également lire ses textes dans les revues Exit et Moebius ainsi que dans le collectif Les petits villages dirigé par Bertrand Laverdure. Elle co-signe et chante avec Lou Babin, Pierre St-Jak et Dominique Huot, les chansons de L’Hôtel du bout la terre endisquées en 2001

Comédienne, on a pu la voir entre autres dans les films Cosmos et Léolo.

Portrait Urbain Des Bois

À propos d’Urbain Desbois
Installé à Gould depuis 1998, dans sa maison légendaire «qui travaille plus que lui», Luc Bonin, avant d’être Urbain Desbois, est d’abord un multi-instrumentiste (guitare, piano, basse, batterie, violoncelle, etc) formé au fil de ses nombreuses collaborations. Il entre en contact pour la première fois avec les poètes dans les années 80, en tant que musicien accompagnateur pour les mythiques soirées de poésie organisées par Janou St-Denis. La musique, la fréquentation des poètes, créent une émulsion: Urbain Desbois apparait un soir d’avril 1993 sur la scène du Cheval Blanc, à Montréal. Personnage singulier — poète bref doublé d’un musicien inventif et d’un verbomoteur électrique — il produira 5 albums de chansons de son cru (Ma maison travaille plus que moi, État d’âne, Entomologie, La Gravité me pèse, I’m just a poor and lonesome french-canadian rockstar) qu’il présentera sur scène un peu partout au Québec, en France et en Belgique.

À Gould, il participe aux deux premières créations collectives sous chapiteau du théâtre le Cochon Souriant et, en solo ou avec son groupe, il participe sur scène aux 5 éditions de La Nuit du pont couvert, le micro-festival produit par le Centre culturel Oscar-Dhu.

CRÉDITS
Le podcast Conversation téléphonique d’Urbain Desbois est une production du Centre culturel Oscar-Dhu.

Réalisation, entretiens, musique : Luc Bonin
Collaboration à la réalisation et production : Isabelle Mandalian

Le Centre culturel Oscar-Dhu tient à remercier le Conseil des arts du Canada ainsi que le Hub Numérique et son initiative expérientielle de création de balado.